26 janvier 2007

Hommage

" Je commence à aimer les pauvres. Auparavant, je n'aimais que les beaux pauvres. Où la richesse de l'âme transparaissait à travers la pauvreté du corps. Un de ces matins, j'ai vu dormir un ivrogne sur le seuil d'un magasin. Le Christ est venu pour les malades et les pécheurs, pour qu'ils vivent. J'ai débordé d'amour...Serais-je concernée par eux ?" Monika Timar - Journal - 1er juin 1959 - Editions nouvelle cité

23 janvier 2007

chinoiseries au royaume des frères Rattanavan

Il a fait un temps maussade et froid aujourd'hui...pas question d'aller geler les fesses de la petite demoiselle sur le tobogan du square. Direction le magasin asiatique "Tang frères" où je vais régulièrement arpenter les allées. J'aime l'Asie et je suis toujours happée par la coriandre et la citronnelle fraîches, les fines ciboules et les mangues, le saté et autres délices d'Extrême Orient. Aujourd'hui, je n'ai pas vraiment dévalisé les rayons...juste quelques petites douceurs, ainsi que des citrons confits pour un prochain tajine (j'ai cherché mais trouvé; il en existe avec une étiquette en anglais "lemon in lime" -en saumure), de très fines asperges, des coeurs de choux chinois, des crevettes pour un prix dérisoire et du pain tranché à la cannelle (délicieux toasté).

Un de ces jours, il faudrait vraiment que j'aille dans ce supermarché asiatique avec un(e) initié(e) car je me fais vraiment l'effet d'une béotienne quand je découvre des produits portant des noms étranges : "fruits de scaphiglotte", "polygonum multiflore", "racines d'astragale". Certains sont peut-être délicieux, d'autres absolument répugnants pour des papilles occidentales...mais comment savoir ?

Pour la petite histoire, les frères Rattanavan ont ouvert leur premier magasin à Paris en 1981 et ils fournissent aujourd'hui la plupart des restaurants asiatiques en métropole. J'ai d'ailleurs patienté longuement à la caisse car j'avais devant moi un couple (de restaurateurs ?) qui avaient de nombreux paniers remplis...5kg d'échalottes (oui, vous pouvez les acheter par 5kg), des dizaines de sachets de ciboules, de gros sacs de riz basmati...je me suis consolée en essayant de comprendre -avec mes vieux restes de mandarin- les nouvelles de la chaine de TV "China today", diffusées sur de grands écrans devant les caisses. Inutile de vous préciser que je n'ai pas compris grand chose.

Si vous passez par Paris (ou si vous y habitez), n'hésitez pas à y aller...ça vaut le détour et c'est moins cher qu'un AR Paris-Pékin !

Tang frères : 48 avenue d'Ivry - Paris XIIIème - Métro : Porte d'Ivry

petit ajout en lien avec les commentaires : pour trouver les fameuses dattes iraniennes, un magasin parisien "Sapide" (prometteur!), 62 ter Rue des Entrepreneurs - 75015 Paris. Spécialités persannes.

20 janvier 2007

Révélations

A l'invitation de Rachel et à la suite de plusieurs autres bloggueurs/ses, voici mes 5 "révélations" :

1) Je me suis occupée d'enfants des rues à Manille (Philippines) et malgré les situations souvent dramatiques que j'ai rencontrées, je garde de cette période un fabuleux souvenir de rencontres enrichissantes et de leçons de vie. 2) J'ai écrit 3 livres...sous un pseudo ! 3) J'aime les rognons et déteste le tapioca. Je sais...c'est pas vraiment une révélation d'une importance capitale ;-) 4) Le matin au réveil, il ne faut pas venir me "chatouiller" avant au moins 1h et un bon bol de café. 5) J'ai repris des études de relations internationales 16 ans après avoir passé mon bac. J'avais donc plus de 30 ans, et j'en ai...chut, joker ! Eh bien voilà, j'ai rempli ma mission. Je passe le flambeau à Floub et Piloo (si elles me lisent)

17 janvier 2007

Vitaliseur de Marion

Nous avons reçu un très beau cadeau pour Noël : le vitaliseur Marion. Il s'agit d'une cuisson à la vapeur...mais attention ! le Vitaliseur de Marion est différent de tous les autres "cuit-vapeur". Ses normes techniques précises permettent de maintenir une température constante (pas plus de 95°) et évitent de délaver les aliments par ruissellement de l'eau de condensation. Finis les aliments qui perdent leurs leurs vitamines et leurs sels minéraux. Par contre, les viandes "suent" leurs toxines et leurs mauvaises graisses qui tombent dans l'eau de cuisson. Bref, vitalité, santé, saveur ! Je me creuse les méninges pour concocter des menus savoureux et démontrer au grand bonhomme que la cuisine "bouillie" (c'est son expression) n'est pas insipide. Je crois que pour le moment, je tiens le cap ! Il y a quelques jours, lors de l'une de nos virées pédestres dans le XIème et le XIIème arrondissements de Paris (nous aimons régulièrement partir à la découverte d'un arrondissement différent), nous avons découvert le marché de la place d'Aligre et avons ramené des panais, du cerfeuil tubéreux et des crosnes. Verdict après cuisson : à part les crosnes que nous avons trouvés un peu fades, les panais et surtout le cerfeuil tubéreux ont beaucoup de goût (un petit goût de chataigne sucrée pour le cerfeuil)

10 janvier 2007

"La montagne est tellement jolie quand on grandit auprès d'elle..."

J'avais juré (juré est peut-être exagéré) que jamais je ne tomberais dans le panneau. Quel panneau ? celui d'acheter au compte goutte ces DVD que nous vante la pub et qu'on trouve dans les kiosques. Je trouvais ce concept un véritable attrape-nigaud et les DVD proposés en général assez médiocres. Et bien, il ne faut jamais dire jamais...j'ai succombé aujourd'hui à la tentation et je ne pense pas aller à confesse pour cela. Quand j'ai vu que nous était proposé le premier épisode de Heidi (le film tourné par le réalisateur Tony Fladdt) m'est remontée toute une foule de souvenirs, la mélodie du générique, la bobine de la fillette qui jouait Heidi, les montagnes...bref, je suis retombée en enfance. Il me fallait ce DVD...pour ma petite demoiselle bien sûr ! hum, hum...elle a bon dos la petite demoiselle. Je me demande quelle part ce film a joué dans mon amour de la montagne ? peut-être y était-il déjà grâce à mon papa qui reste un grand montagnard dans l'âme...mais il en a été ravivé. Je ne sais si c'est mon enthousiasme communicatif, mais ma petite fille est restée scotchée devant l'écran et nous avons repassé en boucle les 25 minutes du premier épisode en commentant à qui mieux mieux. Depuis 2h, je n'arrête pas de fredonner "La montagne est tellement jolie quand on grandit auprès d'elle..."

03 janvier 2007

achèvements et démarrages

Voici quelques unes des réalisations que j'ai faites ces temps derniers. Je n'ai malheureusement pas de photos pour toutes (oublis). Tout d'abord, un pull pour ma soeur, offert à Noël

Un petit tour de cou pour une amie

Côté tricot, j'ai donc commencé le pull "Banff" avec de la laine bouclette, cadeau de ma belle-mère. Il va falloir que je surveille ma boule de poils qui semble apprécier le moelleux de cette laine.

ainsi qu'un pull pour le grand bonhomme, modèle pioché sur Tricotin. Je le tricote avec une belle laine achetée au Chili l'an dernier. Je me souhaite beaucoup de courage car je ne suis pas arrivée au bout ! J'ai également mis à profit ces jours de vacance pour faire le levkas sur mes planches d'icônes. Le mot levkas vient du grec "leukos" qui signifie blanc. C'est le nom usuel donné à l'enduit blanc du fond de l'icône. Ce n'est pas l'étape que je préfère, mais sa réalisation demande beaucoup de rigueur dans les proportions (Blanc de Meudon, colle de peau de lapin, eau) et de la minutie dans le ponçage : au final, la planche doit être lisse comme du marbre. Je ne sais pourquoi, mais le ponçage me fait toujours le même effet que la craie qui crisse sur le tableau noir...brrrr Bref, cette étape est importante. Un mauvais levkas fera craqueler la plus belle des peintures.